Noz, Action, B&M, Normal... L'inflation a accéléré le succès des magasins discount en France.Mais certaines enseignes disparaissent aussi vite qu'elles sont venues.Comment expliquer ce phénomène ?
Des inaugurations en grande pompe tous les mois. En même temps, des dizaines de fermetures de magasins, toutes aussi fulgurantes comme : B&M, Action, NOZ, PrimaPrix, ou encore TEDi. Avec des enseignes toujours plus nombreuses, le marché du discount est-il au bord de la saturation ?
Il y a d'abord des concepts qui marchent avec des ouvertures à tour de bras. C'est le cas de Normal, une chaîne danoise. Voici, en images, son dernier magasin, stratégiquement installé dans un lieu de passage. À l'intérieur, presque que des produits d'hygiène. Il n'y a ni palette ni carton, les rayons sont bien tenus.
Et pour vous faire rester au moins quinze minutes, un seul chemin possible, entre l'entrée et les caisses. "Vous êtes peut-être venu acheter une brosse à dents, et on va vous faire découvrir un shampoing, une crème pour le visage... Et peut-être que vous vous laisserez tenter", explique Sébastien Chirouze, directeur France de l'enseigne. "On a trouvé du parfum, on en a racheté... même si on n'en avait pas besoin", confirme une cliente.
NOZ à la relance
L'enseigne fait tout pour tirer les prix vers le bas. "La recette est assez simple : on ne fait pas de pub, et puis on achète pour tous les magasins en Europe, il y en a 550, ça permet de faire baisser le prix.
Négocier à l'échelle européenne, une stratégie qui fait aussi le succès de l'enseigne britannique B&M et ses 1100 magasins sur le continent, le néerlandais Action en a 2300 et c'est même 3000 pour l'allemand TEDi. C'est difficile de rivaliser pour les petites enseignes comme le Français NOZ qui a une vingtaine de points de vente fermés, ces derniers mois. Mais elle compte bien se relancer. Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article.